Page:Bergerat - Souvenirs d’un enfant de Paris, vol. 1, 1911, 3e mille.djvu/166

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— Mais… il est concierge, ton père itou ?

— Eh bien, béa-t-elle, il est honnête.

Il n’y avait rien à lui dire, elle était sincère.

— Si je fais décorer ton père itou, m’embrasseras-tu, Fanny ?

Elle réfléchit un moment et fit :

— Oui, mais vous m’épouserez, alors ?

Aristide Croisy n’a pas terminé son Hébé. Fanny ne lui donna pas l’année. Elle disparut subitement, et je la vis, l’été venu, couverte de bijoux, dans un landau splendide, au bois, à côté de la marquise de Z…, qui la mangeait des yeux, hélas !