Page:Bergerat - Souvenirs d’un enfant de Paris, vol. 4, 1913.djvu/7

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


SOUVENIRS D’UN ENFANT DE PARIS





HENRY BECQUE



I


— Ah ! c’est vous, Bergerat !… Ravi de vous rencontrer. Je viens de faire un quatrain en marchant. Tant pis pour vous, vous en aurez l’étrenne.

— Bénis les dieux, mon cher Becque, d’avoir dirigé mes pas sur la pente du Pinde où vous glissez. J’écoute votre quatrain déambulatoire.

— Voici, scanda-t-il.

Une femme vaut trois hommes
Son mari et deux amants.
Les riches tempéraments
À Paris doublent les sommes.

Et se campant dans l’attitude de la boxe :

— Hein… Quoi ? fit-il, de son usuelle locution.