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CORRESPONDANCE INÉDITE
DE
HECTOR BERLIOZ
1819 - 1868
I.
À IGNACE PLEYEL.
La Côte-Saint-André (Isère), 6 avril 1819.
Monsieur,
Ayant le projet de faire graver plusieurs œuvres de musique de ma composition, je me suis adressé à vous, espérant que vous pourriez remplir mon but. Je désirerais que vous prissiez à votre compte l’édition d’un pot-pourri[1] concertant composé de morceaux choisis, et concertant pour flûte, cor, deux violons, alto et basse.
Voyez si vous pouvez le faire et combien d’exemplaires
- ↑ Il s’agit sans doute d’un pot-pourri sur des opéras italiens ; Berlioz avoue en avoir composé plusieurs de ce genre (Voir les premiers chapitres des Mémoires). Cette lettre a été publiée dans le Musiciana de M. Wekerlin.