Page:Berlioz - La Damnation de Faust, Richault.djvu/21

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Scène II

(Danse de paysans.)
ronde en choeur

Les bergers laissent leurs troupeux ;
Pour la fête ils se rendent beaux ;
Fleurs des champs et rubans sont leur parure ;
Sous les tilleuls, les voilà tous,
Dansant, sautant comme des fous.
Ha ! ha ! ha ! ha !
Landerida !
Suivez donc la mesure !


faust

Quels sont ces cris, ces chants ? quel est ce bruit lointain ?


Ce sont des villageois, au lever du matin,
Qui dansent en chantant sur la verte pelouse.
De leurs plaisirs ma misère est jalouse.

deuxième couplet de la ronde

Ils passent tous comme l'éclair,
Et les robes volaient en l'air ;
Mais bientôt on fut moins agile :
Le rouge leur montait au front,