Page:Berlioz - La Damnation de Faust, Richault.djvu/47

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deuxième couplet.

Ce prince, à la fin de sa vie,
Lègue ses villes et son or,
Excepté la coupe chérie
Qu'à la main il conserve encor.
Il fait, à sa table royale,
Asseoir ses barons et ses pairs,
Au milieu de l'antique salle
D'un château que baignaient les mers.

troisième couplet.

Le buveur se lève et s'avance
Auprès d'un vieux balcon doré ;
Il boit, et soudain sa main lance
Dans les flots le vase sacré.
Le vase tombe : l'eau bouillonne,
Puis se calme aussitôt après.
Le vieillard pâlit et frissonne :
Il ne boira plus désormais.

Autrefois un roi… de Thulé…
Jusqu’au tombeau… fut fidèle…