Page:Berlioz - La Damnation de Faust, Richault.djvu/60

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IV

Sa marche que j’admire,
Son port si gracieux,
Sa bouche au doux sourire,
Le charme de ses yeux,

V

Sa voix enchanteresse
Dont il sait m’embraser,
De sa main la caresse,
Hélas ! et son baiser,

VI

D’une amoureuse flamme
Consument mes beaux jours.
Ah ! la paix de mon âme
À donc fui pour toujours !

VII

Je suis à ma fenêtre
Ou dehors tout le jour :
C’est pour le voir paraître
Ou hâter son retour.

VIII

Mon cœur bat et se presse
Dès qu’ille sent venir ;
Au gré de ma tendresse
Puis-je le retenir !