Page:Berlioz - La Damnation de Faust, Richault.djvu/64

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Pendant vos nocturnes amours,
A causé tout le mal. Caressant sa chimère,
T’attendant chaque soir, elle en usait toujours.
Elle en a tant usé, que la vieille en est morte.
Tu comprends maintenant ?

faust.

Feux et tonnerre !

méphistophélès.

En sorte
Que son amour pour toi la conduit.

faust.

Sauve-la,
Sauve-la, misérable !

méphistophélès.

Ah ! je suis le coupable !
On vous reconnaît là,
Ridicules humains ! N’importe !
Je suis le maître encor de t’ouvrir cette porte ;
Mais qu’as-tu fait pour moi
Depuis que je te sers ?

faust.

Qu’exiges-tu ?

méphistophélès.

De toi ?
Rien qu’une signature
Sur ce vieux parchemin.