parties. En tous cas les femmes, soprani et contralti, seront devant, assises ; les ténors debout derrière les contralti, les basses debout derrière les soprani.
Les chanteurs et virtuoses solistes occuperont le centre et la partie antérieure de l’avant-scène, et se placeront toujours de manière à pouvoir, en tournant un peu la tête, voir le bâton conducteur.
Au reste, je le répète, ces indications ne sont qu’approximatives ; elles peuvent être par beaucoup de raisons modifiées de diverses manières.
Au Conservatoire de Paris, où l’amphithéâtre ne se compose que de quatre ou cinq gradins non circulaires, et ne peut en conséquence contenir tout l’orchestre, les violons et les altos sont sur la scène, les basses et les instruments à vent occupent seuls les gradins ; le chœur est assis sur l’avant-scène, regardant en face le public, et le groupe entier des femmes soprani et contralti, tournant directement le dos au chef d’orchestre, est dans l’impossibilité de jamais voir ses mouvements. Un tel arrangement est très incommode pour cette partie du chœur.
Il est partout de la plus haute importance que les choristes placés sur l’avant-scène occupent un plan un peu inférieur à celui des violons, sans quoi ils en affaibliront énormément la sonorité. Par la même raison, si, au devant de l’orchestre, il n’y a pas d’autres gradins pour le chœur, il faut absolument que les femmes soient assises et que les hommes restent debout, afin que les voix des ténors et des basses, parlant d’un point plus élevé que celles des soprani et contralti, puissent s’émettre librement et ne soient ni étouffées ni interceptées.
Quand la présence des choristes devant l’orchestre n’est pas nécessaire, le chef aura soin de les faire sortir, cette multitude de corps humains nuisant à la sonorité des instruments. Une symphonie exécutée par un orchestre ainsi plus ou moins étouffé a beaucoup à souffrir.
Il est encore des précautions relatives à l’orchestre seulement,