morceaux de ce genre qu’on trouve, il faut bien le reconnaître, chez plusieurs grands maîtres, l’idée me vint d’en faire figurer une collection dans un concert préparé ad hoc, mais sans prévenir le public de la nature du festin musical auquel il était convié ; me bornant à annoncer un programme décoré exclusivement de noms illustres.
L’ouverture de la Rosière de Salency, cela se conçoit, y figurait en première ligne, — puis un air anglais célèbre : « Arm ye brave ! » — une sonate diabolique pour le violon, — le quatuor d’un opéra français où l’on trouve ce passage :
Mais je préfère des Françaises
— une marche instrumentale qui fut exécutée, à l’indescriptible joie du public, dans un concert très-grave donné à Paris, il y a six ou sept ans ; — le final du premier acte d’un grand opéra qui n’est plus au répertoire, mais dont la phrase : « Viens, suis-moi dans les déserts, » produisit aussi sur une partie de l’orchestre l’hilarité la plus scandaleuse, lors de la dernière reprise du chef-d’œuvre ; — la fugue sur Kyrie Eleison, d’une messe de Requiem ; — un hymne qui passe pour appartenir au style pindarique, dont les paroles sont :
Del grande iddio la gloria !