Page:Berlioz - Les Soirées de l’orchestre, 1854.djvu/76

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même à M. Castil-Blaze, qui pourtant est un homme bien adroit. Voilà ce que c’est que d’avoir des idées ! — Que dites-vous de cela, messieurs ? Je suis presque sûr que vous allez me prendre pour un historien, et ne pas me croire. Et c’est un fait parfaitement vrai, pourtant. Et j’ai longtemps conservé un exemplaire de la prière de Weber ainsi transfigurée par l’idée et pour la fortune de M. Marescot, éditeur de musique français, professeur de flûte et de guitare, établi rue Saint-Jacques, au coin de la rue des Mathurins, à Paris. »

L’opéra est fini ; les musiciens s’éloignent en regardant Corsino d’un air d’incrédulité narquoise. Quelques-uns même laissent échapper cette vulgaire expression : Blagueur !…

Mais je garantis l’authenticité de son récit. J’ai connu Marescot. Il en a fait bien d’autres !…