Page:Berlioz - Traité d’instrumentation et d’orchestration.djvu/135

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Dans les compositions dont la couleur générale doit être empreinte de mélancolie, l’usage fréquent du Cor Anglais caché dans le centre de la masse instrumentale, convient parfaitement. On peut alors n’écrire qu’une partie de Hautbois et remplacer la seconde par celle du Cor Anglais. Gluck a employé cet instrument dans ses opéras Italiens Telemaco, et Orfeo, mais sans intention saillante et sans en tirer grand parti, il ne l’écrivit jamais dans ses partitions Françaises. Ni Mozart, ni Beethoven, ni Weber ne s’en sont servis ; je n’en connais pas la raison.