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LES JEUX DE TIMBRES

On obtient dans les musiques militaires surtout d’assez heureux effets d’une série de très petites cloches, (semblables à des timbres de pendules,) fixées les unes au dessus des autres sur une tige de fer au nombre de huit ou dix, et disposées diatoniquement dans l’ordre de leur grandeur ; la note la plus aiguë se trouve naturellement au sommet de la pyramide et la plus grave au bas. Ces espèces de carillons que l’on fait vibrer avec un petit marteau peuvent exécuter des mélodies d’une rapidité médiocre et de peu d’étendue. On en fait dans différentes gammes. Les plus aigus sont les meilleurs.