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Quelquefois, il devient dramatique et beau, en donnant aux violoncelles la vraie basse, ou du moins, les notes qui déterminent les accords et frappent les temps forts de la mesure, de dessiner au-dessous d’eux une partie de contre-basse isolée, dont le dessin, entrecoupé de silences, permet à l’harmonie de se poser sur les Violoncelles. Beethoven, dans son admirable scène de Fidelio, où Léonore et le geôlier creusent la tombe de Florestan, a montré tout le pathétique et la sombre tristesse de ce mode d’instrumentation. Il a donné toutefois, en ce cas, la vraie basse aux contrebasses.