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Page:Bernard - Eleonor d Yvree.djvu/13

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AVERTISSEMENT.

Le peu de Romans que j’ai lûs, m’ont donné une idée generale des ſentimens du cœur, & ſur cette idée, j’ay entrepris de faire de petites Nouvelles. La lecture de ces ſortes d’Ouvrages eſt, ce me ſemble, plus agreable, que dangereuſe. L’on y voit toûjours le bien & le mal dans un certain jour qui donne de l’éclat à l’un, & qui fait éviter l’autre. Cependant j’ay crû que ce n’eſtoit pas aſſez, & qu’on pouvoit faire tirer aux Lecteurs une autre ſorte d’utilité des Nouvelles & des Romans. Je conçois tant de déreglement dans l’amour même le plus raiſonnable, que j’ay