Aller au contenu

Page:Bernard - Godfernaux - Triplepatte (1906).djvu/160

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
147
ACTE PREMIER

le fiancé n’arrive pas et le maire veut s’en aller !

LA DAME.

Est-ce possible ?

MADAME GAUDIN.

Je vous en prie, n’en parlez à qui que ce soit.

LA DAME.

Ma chère ! soyez tranquille ! (À madame Verdier.) Savez-vous ce qui arrive, n’en parlez pas, chère amie : le vicomte est très en retard et le maire vient de partir !

MADAME VERDIER.

C’est terrible ! Ça va faire un scandale épouvantable…

Elle va communiquer la nouvelle à d’autres personnes.
PREMIER HUISSIER, entrant.

Madame, M. le maire s’en va.

MADAME HERBELIER.

Je n’ose plus le retenir, (À madame Gaudin.) Je ne sais plus quoi faire !

MADAME GAUDIN.

Le vicomte va peut-être arriver…

MADAME HERBELIER.

Mais le maire sera parti ! (Regardant l’assistance.) Oh ! Mon Dieu, tous ces gens qui sont là ! Ils devraient bien s’impatienter et s’en aller.

MADAME GAUDIN.

Ils ne s’en iront pas, vous savez… Il y en a qui mangent là-bas !