Aller au contenu

Page:Bernard - Godfernaux - Triplepatte (1906).djvu/178

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
165
ACTE PREMIER

la terre tant de beaux gentilshommes, si élégants, si courageux, si galants ! C’est un de ceux-là qu’il vous faut, mignonne. Le chevalier digne de vous, je le trouverai… je le trouve… (Avec intention.) Je l’ai trouvé !

YVONNE.

Merci, madame… Au revoir, madame…

Elle entre dans le salon de lecture.

Scène IV

Les Mêmes, moins YVONNE.
LA BARONNE.

Voilà une petite fille que j’adore ! Je veux faire son bonheur à tout prix.

HERBELIER.

Oui, Vous êtes bonne pour elle… Seulement ne pensez-vous pas qu’il vaudrait mieux peut-être la laisser souffler un peu, cette pauvre petite ?

LA BARONNE, pénétrée.

Non, M. Herbelier ! Croyez-moi ; vous savez si je suis votre amie et si vos intérêts sont les miens. Il est de toute nécessité de ne pas rester sur l’affaire d’il y a quinze jours. C’est une affaire… ennuyeuse.

HERBELIER, lui montrant le thé que l’on vient d’apporter.

Une tasse de thé ?