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ACTE PREMIER
la terre tant de beaux gentilshommes, si élégants, si courageux, si galants ! C’est un de ceux-là qu’il vous faut, mignonne. Le chevalier digne de vous, je le trouverai… je le trouve… (Avec intention.) Je l’ai trouvé !
YVONNE.
Merci, madame… Au revoir, madame…
Elle entre dans le salon de lecture.
Scène IV
Les Mêmes, moins YVONNE.
LA BARONNE.
Voilà une petite fille que j’adore ! Je veux faire son bonheur à tout prix.
HERBELIER.
Oui, Vous êtes bonne pour elle… Seulement ne pensez-vous pas qu’il vaudrait mieux peut-être la laisser souffler un peu, cette pauvre petite ?
LA BARONNE, pénétrée.
Non, M. Herbelier ! Croyez-moi ; vous savez si je suis votre amie et si vos intérêts sont les miens. Il est de toute nécessité de ne pas rester sur l’affaire d’il y a quinze jours. C’est une affaire… ennuyeuse.
HERBELIER, lui montrant le thé que l’on vient d’apporter.
Une tasse de thé ?