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ACTE PREMIER

nes que tu connais… y compris la famille Herbelier.

LE VICOMTE, aux porteurs.

Remportez ça sur l’omnibus et allez à la gare, j’y vais aussi.

Les porteurs reviennent sur leurs pas.
BAUDE-BOBY.

A la gare, tu rencontreras ton ancienne belle-mère.

LE VICOMTE, aux porteurs.

Arrêtez !… (Les porteurs s’arrêtent.) Suivez-moi, ou plutôt ! non ! chargez ça sur l’omnibus et allez à la gare en faisant un grand détour. Je ne veux même pas qu’elle aperçoive mes malles. Moi, je vais à la gare à pied par le boulevard, (À Boby.) Par quel train arrive-t-elle ?

BAUDE-BOBY, tirant sa montre.

Elle doit arriver dans une demi-heure.

LE VICOMTE.

Alors je n’ai pas besoin de me presser, je suis encore en sûreté.

BAUDE-BOBY.

D’autant plus que le père Herbelier et sa fille doivent être à la gare.

LE VICOMTE.

Eux ils ne me font pas peur. Le père Herbelier, toute cette affaire l’a laissé froid. Quant à la jeune fille… Ce qui m’ennuie, dans toute cette histoire-là, c’est que j’ai été incorrect !