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Page:Bernard - Godfernaux - Triplepatte (1906).djvu/61

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TRIPLEPATTE
LE VICOMTE.

Il n’y a personne ! Nous sommes dans Un désert !

LA BARONNE, l’entraînant au premier plan.

Mais d’abord…

LE VICOMTE.

La source va fermer ! Vous allez me faire manquer mon premier jour de traitement.

LA BARONNE, à la demoiselle.

Servez un verre d’eau chaude, très chaude !

LE VICOMTE, essayant de remonter vers la source.

Alors…

LA BARONNE.

Un mot d’abord… J’ai une grande nouvelle à vous annoncer !…

LE VICOMTE, effrayé.

Déjà ! Oh ! Non ! Non ! Pas si vite !… Nous avons parlé de ça comme d’un projet possible… Mais si tôt que ça, je ne veux pas ! Il faut que je réfléchisse !

LA BARONNE.

Non ! Il vaut mieux que vous ne réfléchissiez pas ! La réflexion pour vous, c’est l’indécision, c’est le chaos. Laissez-moi réfléchir pour vous. (Elle se frappe le front.) C’est tout réfléchi ! Je vous amène ce soir chez madame Herbelier.

LE VICOMTE.

Chez madame Herbelier !… Vous me destinez à la fille de l’Éléphant blanc ?