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Paulcke. La jambe est enveloppée soit de bandes molletières enroulées (qu’on fait passer parfois sous la semelle), en évitant de trop les serrer, sous peine de gêner la circulation du sang, soit de guêtres en drap, feutre ou laine imperméabilisée, analogues aux leggins et fermées hermétiquement par le bas et par le haut à l’aide de bandes ou de patelettes, qui se bouclent ou se boutonnent. Les bas de laine sans pied, larges et munis de sous-pieds, qu’on met pardessus les chaussettes, sont aussi très appréciés.

Le vêtement.

La culotte de cycliste est commode, mais elle doit être bien fermée au-dessous du genou par des pattes garnies de boucles à rouleau.

La veste en drap épais et imperméable ou en peau avec doublure est semblable à celle des alpinistes, c’est-à-dire à collet rabattu et pattes d’épaule, et porte des poches vastes et nombreuses (4 extérieures et 2 intérieures). En outre, elle présente cette particularité que les poches sont plus étroites en haut qu’en bas et recouvertes de couvre-poches assurant une fermeture hermétique, et que les manches doivent pouvoir se serrer au poignet. Celles-ci sont, dans ce but, munies de deux boutons et d’une patelette dont l’extrémité libre est fendue d’une boutonnière. La patelette, étant fixée au bouton le plus éloigné, serre étroitement la manche contre le poignet. On obtient