Page:Bernard - La science expérimentale.djvu/264

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survenir d’une manière si calme et si exempte de douleur, est au contraire accompagnée des souffrances les plus atroces que l’imagination de l’homme puisse concevoir.

III

Le corps d’un animal vivant est un assemblage admirable de particules, qui sont d’autant plus délicates et plus variées dans leurs propriétés physiologiques, que l’être occupe un rang plus élevé dans l’échelle de l’organisation. Or, il importe, pour la clarté de notre sujet, que nous descendions un instant dans cette machine vivante qui va devenir le théâtre des actions délétères que nous nous proposons de définir et d’expliquer.

Les manifestations vitales que nous apercevons au dehors ont une cause intérieure, cachée à nos regards. Elles ne sont toutes que des ré-