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Page:Bernard - La science expérimentale.djvu/320

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de la question et les lueurs que la physiologie me semble déjà pouvoir jeter, tout cela me détermine et m’encourage. Il ne s’agira pas d’ailleurs de parler ici de la physiologie du cœur en entrant dans tous les détails d’une étude analytique expérimentale complète et impossible pour le moment : c’est une simple tentative, et il me suffira d’exprimer mes idées physiologiques en les appuyant par les faits les plus clairs et les plus précis de la science. J’envisagerai ainsi la physiologie du cœur d’une manière générale, mais en m’attachant plus particulièrement aux points qui me semblent propres à éclairer la physiologie du cœur de l’homme.

I

Avant tout, le cœur est une machine motrice vivante, une véritable pompe foulante destinée à distribuer le fluide nourricier et excitateur des