actif arrête aussitôt les battements de cet organe. Toutefois il y a dans le phénomène quelques variétés qui dépendent de la sensibilité de l’animal. Si l’on agit sur des mammifères très-sensibles, le cœur s’arrête instantanément, tandis que chez des animaux à sang froid et surtout pendant l’hiver le cœur ne ressent pas immédiatement l’influence nerveuse ; plusieurs battements peuvent encore avoir lieu avant qu’il s’arrête. Après la cessation de l’excitation galvanique violente des nerfs, les battements reparaissent assez vite, plus ou moins facilement toutefois, suivant l’état de vigueur ou de sensibilité de l’animal. Il peut même arriver que chez des animaux très-sensibles ou affaiblis les battements ne reparaissent plus ; alors l’arrêt du cœur est définitif, et la mort s’ensuit immédiatement.
L’excitation galvanique des nerfs pneumo-gastriques a pour effet d’arrêter le cœur d’autant plus énergiquement que l’application en est plus soudaine et qu’elle a été moins répétée. Quand on reproduit plusieurs fois de suite ou qu’on prolonge trop l’excitation, la sensibilité du cœur