la fonction elle-même se montre plus variée et plus complexe.
Si nous considérons maintenant les conditions organiques et physico-chimiques nécessaires à l’entretien de la vie et à l’exercice des fonctions, nous verrons qu’elles sont les mêmes dans le cerveau que dans tous les autres organes.
Le sang agit sur les éléments anatomiques de tous les tissus en leur apportant les conditions de nutrition, de température, d’humidité, qui leur sont indispensables. Lorsque le sang afflue en moindre quantité dans un organe quelconque, l’activité fonctionnelle se modère, et l’organe entre au repos ; mais, si le fluide sanguin est supprimé, les propriétés élémentaires du tissu s’altèrent peu à peu, en même temps que les fonctions sont anéanties.
Il en est absolument de même pour les éléments anatomiques du cerveau. Dès que le sang cesse d’y parvenir, les propriétés nerveuses sont atteintes, ainsi que les fonctions cérébrales, qui finissent par disparaître, si l’anémie devient complète. Une simple modification dans la