de chercher sa nourriture. Toutefois, si l’on ingurgite la nourriture à l’animal, il peut survivre, parce que les fonctions nutritives sont restées intactes tant que leurs centres nerveux spéciaux ont été respectés. Peu à peu, le cerveau se régénère avec ses éléments anatomiques spéciaux, et, à mesure que cette régénération s’opère, on voit les usages des sens, les instincts et l’intelligence de l’animal revenir. Ici, je me plais à le répéter, l’expérience a été complète ; il y a eu en quelque sorte analyse et synthèse de la fonction vitale, puisque la destruction successive des diverses parties du cerveau a supprimé successivement ses diverses manifestations fonctionnelles, et que la reproduction successive de ces mêmes parties a fait reparaître ces mêmes manifestations.
Il est inutile d’ajouter que la même chose arrive pour toutes les autres parties du corps susceptibles de rédintégration.
Les maladies, qui ne sont au fond que des perturbations vitales apportées par la nature au lieu d’être provoquées par la main du physiologiste, affectent le cerveau suivant les lois ordi-