toire des sciences en écrivant celle des académiciens.
Nous ne chercherons pas à faire connaître M. Flourens par l’analyse de ses ouvrages nombreux et variés ; nous nous attacherons de préférence à ses expériences originales sur le système nerveux ; elles sont le trait le plus saillant de ses investigations physiologiques et forment en même temps la base de toutes ses études philosophiques.
En 1822, Magendie avait établi, à l’aide d’expériences décisives, la distinction fondamentale des nerfs moteurs et sensitifs de la moelle épinière ; c’est à peu près vers la même époque que M. Flourens présenta à l’Académie des sciences ses recherches expérimentales sur le cerveau ; elles firent sensation dans le monde savant et valurent à leur jeune auteur un mémorable rapport de l’illustre Cuvier. Gall[1] avait eu le mérite de ramener les qualités mo-
- ↑ Gall, Sur les fonctions du cerveau. Paris, 1825. — Gall et Spurzheim, Anatomie et physiologie du système nerveux en général et du cerveau en particulier. Paris, 1810-1819, 4 vol., avec 100 pl.