rieur sont beaucoup plus complexes qu’elles ne nous apparaissent ; mais ce qu’il ne faut jamais oublier, c’est que, quelle qu’en soit la complexité, elles sont toujours la résultante des propriétés intimes d’une foule d’éléments organiques dont l’activité est liée aux conditions physico-chimiques des milieux internes où ils sont plongés. Nous supprimons dans nos explications le milieu intérieur que nous ne voyons pas pour ne considérer que le milieu extérieur qui est sous nos yeux, et c’est ainsi que nous pouvons croire faussement qu’il y a dans l’être vivant une force vitale qui viole les lois physico-chimiques du milieu cosmique général.
Les machines vivantes sont donc créées et construites de telle façon qu’en se perfectionnant elles deviennent de plus en plus libres dans le monde extérieur ; mais il n’en existe pas moins la détermination vitale dans leur milieu interne, qui par suite de ce même perfectionnement s’est isolé de plus en plus du milieu cosmique général. Les machines que l’intelligence de l’homme crée, quoique infiniment plus grossières, possèdent aussi une in-