Page:Bernard - Le Comte d Amboise.djvu/167

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ter s’il eſtoit aimé, dans le temps qu’il eſtoit poſſeſſeur de la perſonne qu’il aimoit. Quelle horreur ſe preſentoit à ſon eſprit ? il demeuroit accablé de cette idée, & ſon Mariage eſtoit encore le plus funeſte de tous ſes maux. Tant qu’il n’avoit eſté qu’Amant, l’entiere aſſeurance de n’eſtre pas aimé luy avoit paru moins cruelle, que l’incertitude où il ſe voyoit alors reduit ; comme il n’avoit