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Page:Bernardin de Saint-Pierre - Études de la nature, 1788.djvu/78

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Ixxiv. Avis, « à cause de la grande difficulté de calculer les irrégularités de son cours , a « été enfin maîtrisé par les savantes ; « méthodes de MM. Clairauft , Euler f * « Dalembert , de la Grange et de la « Place. »

Ainsi voilà donc les astres fcs plus rebelles soumis aux loix de l’attraction. Je n’ai qu’une petite objection à faire contre, cet empire et les savantes méthodes qui ont maîtrisé le cours de la Jurie. Comment se peut-il quô les attractions réciproques des planètes y aient pu être calculées avec tant de justesse par nos astronomes , et qu’ils en aient pesé si exactement les masses , lorsque la ,pla’-. nete découverte depuis cjueîqués années par Herschel , n’est pas encore en-", trée dans leurs balances ? Cette planète n’attiré donc rien èt n’est donc point attirée ?

A ï)ieu ne plaise que je me propose de détruire la réputation de. Newton et des savans qui ont marché sur ses pa$ #i Si d’un côté ils nous ont jeté dans quel-’ cju’es erreurs , ils ont contribué, de l’autre à augmenter les’ connoissances de l’esprit humain. Quand Newton n r auroit inventé que son télescope, nous lui devrions beaucoup. Il a . étçndu [ pour l’homme la sphère de’ l’univers et. le sen-" liment de l’infinité, de Dieu. D’aptres^ ont répandu dans toutes les conditions.