ne m'étois occupé que de leurs peines : et
elles se sont inquiétées de mon bonheur.
C’est pour m’acquitter à mon tour envers
elles, que j’ai écrit ce quatrième
volume. Puisse-t-il me mériter de nouveau
leurs suffrages, si libres, si purs,
et si touchans ! Ils sont l'unique objet
de mes vœux. L’ambition les dédaigne,
parce qu’ils sont sans pouvoir ;
mais un jour le tems les respectera,
parce que l’intrigue ne peut ni les donner,
ni les détruire.
Ce quatrième volume renferme deux histoires, dont je rends compte par des avis particulier qui les précèdent. Elles sont suivies de notes fréquentes et longues, qui s’écartent quelquefois de leur texte. Mais tout se tient dans la nature, et tout se rassemble dans des Etudes. Ainsi je, dois au titre de mon ouvrage l’avantage, qui n’est pas petit pour mes talens foibles et variables, d’aller où je veux, d’atteindre où je puis, et de m’arrêter où les forces me manquent.
Quelques personnes auxquelles j’ai lu
le livre intitulé les Gaules, desiroient
que je ne le publiasse que quand l’ouvrage
dont il fait partie seroit achevé ;
mais je ne sais si j’en aurai jamais le
loisir, et si ce genre de composition
antique sera du goût du siècle présent.
A la vérité, ce n’est qu’un fragment ;
mais tel qu’il est, c’est un ouvrage com-