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Page:Bernier - Théologie portative, 1768.djvu/225

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donc très-fermement que la raiſon de Dieu s’eſt faite homme, pour éclairer les hommes, & ſur-tout pour leur apprendre que la raiſon divine n’entendoit nullement qu’ils euſſent de la raiſon, & que leurs Prêtres avoient toujours raiſon.

Vérité. Il y en a de deux eſpeces l’une eſt humaine & l’autre eſt Théologique ou divine. La premiere ne convient point au Clergé, par conſéquent elle eſt fauſſe ; la ſeconde lui eſt utile, par conſéquent elle eſt vraye. La vérité utile & vraye eſt toujours celle qui convient à nos Prêtres.

Vertus morales. Elles ne ſont utiles qu’à la Société, mais ne ſont d’aucun rapport pour l’Egliſe ; ce ſont donc de fauſſes vertus ; cependant elles peuvent avoir du bon pourvu qu’elles ſoient jointes aux vertus Evangéliques ou à celles que l’on nomme vertus Théologales.

Vertus Théologales. C’eſt-à-dire néceſſaires aux Théologiens, ou qui ont pour objet l’utilité du Clergé. C’eſt la Foi, l’Eſpérance & la Charité. Si ces vertus n’ont rien de bien utile à la Société elles ſont au moins avantageuſes au Sacerdoce ; la foi lui livre des peuples que l’eſpérance