Page:Bersaucourt – Notules, 1908.djvu/20

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Ne fais comparaître personne au tribunal de ta conscience ; tu y trouverais un criminel déjà installé : toi-même.



Tu souhaites te cacher et une froideur absolue remplace ton abandon coutumier ; à ta faconde se substitue un complet silence. Hélas, nous faisons souvent la caricature de notre personnalité en voulant la dissimuler.



Il en est de la vanité comme de certains remèdes : à petite dose, c’est un réconfort et un stimulant ; à haute dose, elle devient toxique.