Page:Bersaucourt – Notules, 1908.djvu/36

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tume de sa souffrance pour s’être aperçu que l’on pouvait encore souffrir.



Il est bon de trahir nos maîtresses. En les trompant nous acquérons des torts à leur égard et cette idée nous fait leur pardonner ceux dont elles sont coupables envers nous, avec plus d’indulgence. Ainsi les aimons-nous davantage.



Plus que la pudeur de nos défauts, nous avons la pudeur de nos qualités. Nous possédons rarement celles dont nous nous vantons.