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— Mon cher ami, je meurs de faim. Il est trois heures, je sors de ma répétition et je n’ai encore rien pris : allons manger !
— Alors rebroussons chemin et entrons au Café de Paris.
— Pas de Café de Paris, il est trop tard pour déjeuner, trop tôt pour dîner : autre chose !… Connaissez-vous les petits pâtés au macaroni ?
— Mais…
— Vous ne les connaissez pas ; marchons.
— Est-ce bien loin ?
— Rue Royale.
Et prenant Gozlan par le seul bras qu’il eût de libre — il avait trois ou quatre volumes sous l’autre bras, — il l’entraîna, au pas accéléré de la faim, rue Royale, chez un pâtissier qu’il avait découvert.
— Des petits pâtés au macaroni !