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Là de tous les costez ils alloient accourant,
Et leur bien et leur vie aux hazards preparant :
Resolus de me suivre en quelque part du monde
Qu’il me pleust les mener par les plaines de l’onde.
Or desja voyoit-on sur l’onde se lever
L’astre annonçant Phoebus estre prest d’arriver,
Et les troupes des grecs de pillage chargees
Tenant de tous costez les portes assiegees,
Nul espoir de secours ne s’offroit à nos yeux,
De la part des mortels, ny de celle des dieux.
Je pars, environné de la bande compagne,
Et mon pere enlevant tire vers la montagne.
- ↑ Voicy quelques vers que le traducteur a
Changez depuis l’impression, non pour les
Estimer meilleurs que les autres, mais pour ce
Qu’ils semblent un peu mieux exprimer l’intention de Virgile.
Page 322me vers 5me et 6 me on peut lire
- Jusqu’à tant que leur camp fist voile à la retraite,
- Si forcé du destin d’avanture il l’eust faite.
- Mais je brusle d’ardeur de soudain m’aller rendre
- Au fort avec les miens, et me perdre en sa cendre.