Page:Berthelot - La grande encyclopédie, T06, Bel-Bob.djvu/1216

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no BINE — 1200 — percée de trois ouvertures (fig. 12), oti un toc, petit ergot Fig. 9. — Arrêtée. placé sous la bobine, ient s’engager quand la plaque est soulevée par Fig. 10. — Embrayée. le levier et entraîne instantanément tout le S>: l’iS- tl- système dans le mouvement de l’arbre. Autrefois pour le fil de fer on avait des vitesses de 0"170 à 0™6.SO par seconde suivant le numéro du fil; aujourd’hui, depuis que ^ Via. 12. l’on tréfile couramment l’acier fondu, métal homogène ne contenant pas de scories et s’écoulant plus facilement, on emploie des vitesses beaucoup plus grandes et on donne aux bobines des diamètres plus considérables. HiBL. ; Physique. — Masson et Bri:guet, Ann. de Chimie et de P/i;/s., 3° sér., t. IV, p. l’29. — Fizeau, Comptes rendus’Ue l’Acad. des Se; t. XXXVI, p. 418. — PoGOENDORFP, Pogg. Ann.; t. XCIV, p. 289 et Ann. de C/iim. et de Phys. ; 3° sér., XLIV, p. 375. — Gordon, A Pliysical treatise on Eleclricity and Magnetism ; Lon- dres, 1S8I), 2 vol., in-8. BOBINEUSE. Machine à dévider le fil sur des bobines; on l’appelle aussi bobinoir. Il y a deux sortes de bobi- neuses : la bobineuse à pédale, employée par les fabri- cants de draps et ainsi nommée à cause de la marche à bielle à l’aide de laquelle l’ouvrier, en agissant avec son pied à la façon du rémouleur, met en rotation toutes les l)obines du métier; — et la bobineuse mécanique, actionnée par une courroie de transmission qui commu- nique le mouvement de l’arbre de couche à la poulie de commande du métier. Comme son nom l’indique, la bobi- neuse sert, en vue de la préparation de la chaîne, à agglomérer les fils confectionnés par le métier à filer et envidés sur les fusées. Au sortir du métier à filer, les fusées sont emmanchées dans des broches placées verti- calement sur des rayons à crapaudines formant par leur superposition un dressoir d’arrière-plan dans la bobi- neuse ; les fils sont ensuite placés en zig-zags dans des poulieaux tendeurs, dans un organe animé dun mouve- ment de va-et-vient collectif et appelé guide-fils et enfin sur le bobineau, cylindre un peu évidé dans le milieu, qui a reçu dans le vide de son axe une chape assez lourde ’pouvant monter ou descendre librement dans la fente d’une glissière verticale : le poids de cette chape a pour effet de maintenir le bobineau (chargé d’une épais- seur croissante de fils) en contact permanent avec les ensouples sous-jacentes ; les ensouples reçoivent le mou- vement de la poulie de commande et le communiquent par frottement aux bobineaux qui les surmontent. A mesure que la bobine grossit, la chape se soulève, et quand elle est chargée d’une quantité suffisante de fils on l’enlève et on la remplace (V. Carde). C. Tourte. FIN DU TOME SIXIEME TOURS. — IMPRIMERIE E. ARRAULT ET t "■.