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Scholastique et Cléophas se rendirent dans leur logement sur la rue Campeau.

Cléophas reprit courage et se mit en quête d’ouvrage.

Il alla trouver l’échevin Thibault qui lui fit obtenir de l’emploi temporaire dans le bureau de santé.

Fin du prologue



ABRÉGÉ DU PROLOGUE



Avant de nouer l’intrigue principale de notre roman, nous donnons aujourd’hui à nos lecteurs un sommaire des principaux événements du prologue.

Bénoni, un jeune cordonnier du faubourg Québec, est amoureux de Mademoiselle Ursule Sansfaçon, fille d’un vieux charretier de la stand de la rue St-Paul, près de l’église Bonsecours.

Il a un rival dans la personne de Cléophas, un conducteur de petits chars.

Celui-ci voit ses hommages repoussés par Ursule qui aime le cordonnier d’amour tendre.

Le démon de la jalousie s’empare du cœur de Cléophas qui fait de vains efforts pour supplanter son odieux rival.

L’amour de Bénoni subit une épreuve des plus cruelle ; son amante est frappée de la petite vérole.

Malgré les soins du plus savant médecin de Montréal, la pauvre jeune fille est défigurée par les ravages de l’horrible maladie. Un grain de picotte se développe dans l’œil d’Ursule et elle reste borgne pour le restant de ses jours.

L’amour de Bénoni ne faiblit pas. La perte de la beauté physique de son idole ne détruit pas son idéal.

Cléophas néglige son devoir dans le service des petits chars et perd sa place.

Un incendie éclate dans la résidence du père Sansfaçon. Cléophas, au péril de ses jours, sauve Ursule qui allait périr dans les flammes.

Celle-ci jure qu’elle n’épousera pas d’autre homme que son sauveur.