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Page:Bertheroy - Les Vierges de Syracuse.djvu/242

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les vierges de syracuse

fice que nous t’offrons ici, dans ta ville souterraine, ô Perséphonéia, pareils à deux fiancés de la mort. Et tu nous donneras des forces nouvelles pour garder dans la connaissance de notre amour la même sagesse que dans notre état d’ignorance, alors que chacun de nous se croyait seul atteint du mal qui nous consume tous deux.

« Ô Déesse ! entends les sanglots de Dorcas qui s’échappent, lourds et convulsés, de sa poitrine, comme un torrent inapaisé. Reçois ces sanglots de mon amant, ô Déesse ! Reçois-les dans ton sein, aux délices intimes de ton âme, ces larmes sacrées de l’amour que ne peuvent recevoir ni le sein ni l’âme de l’hiérophantide sur lesquels tu as apposé ton sceau… »