Page:Berthou - Dre an delen hag ar c horn-boud.djvu/125

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vos églises, — Puis viendra la confiscation de vos biens. — Alors, soudain, vous sciez garrottés, — Dans l’écurie, avec les bestiaux.

Depuis quand les Brelons — Qui furent jadis gens de renom, — Ont-ils aux mains des ampoules — Quand ils doivent défendre l’Arvor ? — Quoi donc, damnation de mes os ! — Qu’avez-vous encore à ménager ?

Votre liberté perdue, — Qu’avez-vous donc encore à perdre ? — Il me serait préférable de mourir — Plutôt que d’avoir un licou sur la tête, — Plutôt que de voir l’Étranger — Régner en maître dans la maison paternelle !

Que les Bardes de Bretagne — Lèvent bien haut leurs furieuses voix ! — Le plus grand amour des Celtes, — La Liberté est sous le joug ! — En avant, hommes de cœur, — Pour relever l’honneur du nom breton.