Page:Berthou - Dre an delen hag ar c horn-boud.djvu/45

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Avec tes écrits, Alfred Lajat, — Avec ta harpe, Mab-an-Argoad, — Tu es pour la Bretagne un solide soutien.

En ton costume à la mode de Scaer, — Jeune époux, tu es superbe, — Et brillant comme le soleil lumineux.

— Mais vous, petite épouse, comme une rose, — Reine des fleurs du jardin, — Vous levez au-dessus des autres votre tête.

Il n’en est point de plus belle, chacun le sait ; — Votre front est blanc comme la cire — Vous êtes aussi sereine que l’astre de la nuit.

Oh ! combien il est joyeux, — Le laboureur du Jardin d’Été, — De vous cueillir, rose heureuse !

Bénédiction de Dieu sur vous deux ! — Quotidien bonheur pendant votre vie ! — Et, enfin, la Paix Éternelle !