Page:Berthou - Dre an delen hag ar c horn-boud.djvu/91

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Je ne pouvais me soulever seule : — La pierre était si lourde, et ma voix, en dessous, — N’était qu’un souffle, une haleine.

Lorsque a sonné l’heure désignée par le Créateur, — La lourde pierre s’est écartée — Et dans ma tombe, la chaleur est descendue avec le jour.

Nous voici maintenant réveillées, — Mais depuis que nous sommes dans la tombe que de choses réduites en poudre ! — Travaillons d’un commun accord. »

Les quatre sœurs, Cambrie, Bretagne, Écosse et Irlande, — Ayant fait l’union de leurs cœurs, — Ont alors développé les trésors de leur souvenir.

Et soudain voici qu’arrivèrent, — Venus pour prier dans le vieux cimetière, — Quelques-uns de leurs enfants.

Le sang aux fils des Celtes à jamais parlera : — L’écho tressaillait en écoutant — Les cris joyeux à travers l’enclos des morts.

— Ô petite mère, petite mère adorée ! — Disait chaque enfant, ma petite mère, venez au logis. — Que de joie nous allons goûter !


iii

Pour honorer la mère celtique, — Seigneur, ouvrier, paysan, — Tous les fils ne se font plus prier.