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iv

Autour du dolmen, les Bardes, — Les Bardes de la Celtique sont assemblés — Ô Dublin ! ô Dublin ! quelle joie dans tes murs : — Les cœurs sont débordants de foi dans la Destinée. — L’épée d’Arthur et la bannière du Gorsedd, — La Korn-Hirlas, ô joie ! resplendissent aujourd’hui dans l’air, — Sur la pelouse de la Maison de Ville.

Les Bardes sont venus de pays lointains, — Les uns de la Grande Cornouailles mourante — Mais qui doit se relever quand viendra son tour, — D’autres d’Écosse et de Bretagne — Et d’autres de l’île de Man. — D’autres enfin, qu’ils soient célébrés par dessus tous ! — De la Cambrie, ô les meilleurs des Bardes !

Le peuple, le regard enflammé, — Contemple la renaissance de la Tradition. — Son cœur galope dans son sein : — Il se sent la force du lion.

Espérance, allégresse ! Il s’est réveillé — Le vieux sang des Celtes ! — Comme la sève au printemps, — Dans les bois et dans les campagnes, — Donne une vie nouvelle à la verdure, — Ainsi le Souvenir aujourd’hui est pour les Celtes une nourriture spirituelle.