Page:Berthou - Dre an delen hag ar c horn-boud.djvu/97

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Plus loin que l’horizon terrestre. — Dans les profondeurs de l’avenir, — Chacun aperçoit la nation celtique — Qui ne connaîtra ni le besoin ni l’épouvante.


L’exemple de cette union qu’on lui présente — Ouvre largement les yeux du peuple. — Car ne voit-il pas ici, la main dans la main, — Le fils du pauvre et le prince, le bourgeois et le noble ?

Loin de l’esprit qui anime les autres races, — Bien loin se tient notre esprit. — Malheur à elles si elles sont aveuglées, — Quant à nous, nous avons la lumière. — Nous sommes tous frères, riches et pauvres, — Et dans les conseils — Il n’y a pas plus de prépondérance pour l’Héritier de la fortune — Que pour l’Héritier de la pauvreté.

Nobles ! nous le sommes tous, les grands et les humbles, — Par l’ancienneté et la pureté de notre sang, — Et par le désintéressement de notre espoir, — Voué au Bien.

Voici que sont renoués les lits conducteurs — Qui indiquent la voie dans l’obscurité, — Et maintenant nous allons surgir dans les rayons — Pendant que les autres races descendront dans la nuit.