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1re PARTIE — OBSERVATIONS ANTHROPOMÉTRIQUES

de façon à avoir symétriquement l’aisance des deux coudes. Tenir les branches du compas à peu de distance des extrémités et les placer d’abord sur l’attache supérieure de chaque oreille, puis de là les élever verticalement à travers la chevelure du sujet.

20. — Comme il a été dit pour la longueur, l’opérateur, les yeux fixés sur la graduation, observe le mouvement d’augmentation, bientôt suivi de diminution non interrompue, à mesure que les pointes du compas s’élèvent symétriquement vers le sommet de la tête. Redescendant, il voit aussitôt le mouvement d’accroissement reprendre pour rediminuer ensuite, et il cherche en tâtonnant la position des deux points symétriques où la diminution recommence.

21. — Ces deux points ne sont pas nécessairement ceux du maximum de largeur ; mais ils sont généralement situés à peu de chose près, sur le même plan horizontal que le diamètre cherché. Aussi l’opérateur ayant atteint ce plan horizontal, n’a-t-il plus qu’à :

22. — Faire osciller lentement son compas une ou deux fois d’avant en arrière et d’arrière en avant pour être à même de s’arrêter sur le diamètre maximum et de lire la graduation.

23. — Les deux points à intervalle maximum sont quelquefois situés juste sur l’attache supérieure de chaque oreille ; mais le plus souvent on les trouve à deux doigts derrière et au-dessus.

Deuxième temps (Pl. 14).

24. — Le deuxième temps de la mensuration de la largeur a le même but que le temps correspondant de la longueur : celui de fixer les branches du compas au chiffre trouvé. Le manuel opératoire en est également identique.

25. — La main gauche, lâchant la pointe du compas, abandonne un instant l’instrument et remonte jusque vers la graduation ; le pouce se place en travers d’elle tandis que les quatre autres doigts s’allongent en dessous pour soutenir et immobiliser la branche opposée, qui peut alors être lâchée à son tour par la droite.

26. — De cette main laissée libre, tourner la vis d’arrêt après avoir ramené les branches à l’écartement trouvé au premier temps.

Troisième et dernier temps.

27. — Le troisième temps a pour but, comme le temps similaire de la longueur, de vérifier si l’ouverture à laquelle le compas a été fixé n’est ni trop large ni trop étroite.

28. — À cette fin, déplacer symétriquement de haut en bas et de bas en haut les pointes du compas, en avançant légèrement de 1 à 2 millimètres à chaque va-et-vient, jusqu’à ce que l’on ait dépassé de beaucoup les deux bosses maximums (même vue d’ensemble que pour le premier temps, Pl. 12).