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Michel, fournissent les plumes de lit. Cette coutume barbare fait périr beaucoup d’oies dans les saisons rigoureuses. Les marais du comté de Lincoln sont peuplés d’un grand nombre d’oies, et le produit des plumes est si considérable qu’il rend par an trois cents sacs, pesant chacun cent livres et demie.

Les plumes destinées aux aigrettes militaires se tirent principalement de celles qui viennent au cou du coq ; ces plumes sont très-recherchées. Le coq a sur le cou et sur le dos de longues plumes mêlées d’oranger, de noir et de