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Page:Bertin - École des arts et métiers mise à la portée de la jeunesse, tome 2, 1813.pdf/152

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satisfaire à ses demandes journalières, et c’est de ces sommes prêtées, pour lesquelles il reçoit cinq pour cent, que proviennent ses bénéfices.

Le banquier spécule aussi sur le change, c’est à dire en tirant d’une place sur une autre. Si, par exemple, je dois à un homme en Hollande mille florins, que j’ai promis de lui payer à une certaine époque, il faut que je m’adresse à un banquier, auquel je paie les florins ou leur équivalent en livres sterling, et il me donne sur son correspondant en Hollande une traite que je