Page:Bertrand, Gaspard de la nuit, 1895.pdf/206

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

V

ENCORE UN PRINTEMPS


Toutes les pensées, toutes les passions qui agitent le cœur mortel sont les esclaves de l’amour.
Coleridge.


Encore un printemps, — encore une goutte de rosée qui se bercera un moment dans mon calice amer, et qui s’en échappera comme une larme.

Ô ma jeunesse ! tes joies ont été glacées par les baisers du temps, mais tes dou-