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Page:Bertrand, Gaspard de la nuit, 1920.djvu/191

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un petit page qui apportait de la part de la reine, à Madame la duchesse, des confitures, des biscuits et des élixirs sur un plateau d’argent.

« Ah ! il ne vient pas, dit-elle d’une voix défaillante, il ne viendra pas ! Mariette, donne-moi une de ces fleurs que je la respire et la baise pour l’amour de lui ! »

Alors Madame de Montbazon, fermant les yeux, demeura immobile. Elle était morte d’amour, rendant son âme dans le parfum d’une jacinthe.

Pièces détachées

L’AIR MAGIQUE DE JEHAN DE VITTEAUX.