Aller au contenu

Page:Bertrand, Gaspard de la nuit, 1920.djvu/63

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

clatèrent sur mes vitraux comme les dragées d’une sarbacane.

C’étaient des turlupins qui couraient joyeusement vers la place du Marché, d’où le vent chassait des étincelles de paille et une odeur de roussi.

— « Ohé ! Ohé ! Lanturelu ! — Ma révérence à Madame la lune ! — Par ici, la cagoule du diable ! Deux juifs dehors pendant le couvre-feu ! — Assomme ! assomme ! aux juifs le jour, aux truands la nuit !

  • *

Et les cloches fêlées carillonnaient là-haut dans les tours de Saint-Eustache le gothique : — « Dindon, dindon, dormez-donc, dindon !»

Le Vieux Paris

II

LES GUEUX DE NUIT

J’endure Froidure Bien dure. La chanson du pauvre diable.

— « Ohé !