Page:Bertrand - Gaspard de la nuit, éd. Asselineau, 1868.djvu/102

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

V

LE RAFFINÉ

Un fendant, un raffiné.

Poésies de Scarron.

« Mes crocs aiguisés en pointe ressemblent à la queue de la tarasque, mon linge est aussi blanc qu’une nappe de cabaret, et mon pourpoint n’est pas plus vieux que les tapisseries de la couronne.

« S’imaginerait-on jamais, à voir ma pimpante dégaîne, que la faim, logée dans mon ventre, y tire — la bourelle ! — une corde qui m’étrangle comme un pendu !

« Ah ! si de cette fenêtre, où grésille une lumière, était seulement tombée dans la corne de mon feutre une mauviette rôtie au lieu de cette fleur fanée.