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Page:Bertrand - Gaspard de la nuit, éd. Asselineau, 1868.djvu/112

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X

LE BIBLIOPHILE

Un Elzevir lui causait de douces émotions ; mais ce qui le plongeait dans un ravissement extatique, c’était un Henri Étienne. Biographie de Martin Spickler.

Ce n’était pas quelque tableau de l’école flamande, un David Téniers, un Breughel d’Enfer, enfumé à n’y pas voir le diable.

C’était un manuscrit rongé des rats par les bords, d’une écriture toute enchevêtrée et d’une encre bleue et rouge.

— « Je soupçonne l’auteur, dit le bibliophile, d’avoir vécu vers la fin du règne de Louis XII, ce roi de paternelle et plantureuse mémoire.